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mardi 27 novembre 2012

Mon soulier: dessin d'observation

Ah, les premiers jours d'école.
Pour une enseignante à contrat, cela rime avec nouvelle école, nouveaux collègues, nouveaux locaux, nouvelles matières... On ne sait pas trop dans quoi on s'embarque, sur quoi on va atterrir.
Ce n'est pas le moment de se lancer dans la sculpture sur bois ou les masques de plâtre...

C'est une bonne amie à moi qui m'a dit l'an passé: «Tu essaieras, le dessin d'observation du soulier, ça marche avec n'importe qui, n'importe quand, et à tout coup!» Alors j'ai essayé.

J'ai fait l'exercice avec les secondaire 3 l'an passé, en devoir pendant le temps des fêtes. Le résultat n'était pas si pire, mais tout de même pas très satisfaisant. J'avais hâte de voir de quoi mes secondaire 1 et 2 de cette année étaient capables. Avec beaucoup d'insistance sur les exercices de tons de gris, de dégradés. Avec des capsules qui expliquent la différence entre connaître et voir. Ils sont à ce stade qu'ils ont tendance à dessiner tout ce qu'ils savent du soulier: par exemple, ils dessinent les oeillets des deux côtés, les lacets passant à travers la languette sans effort. Dessiner ce que l'on voit vraiment est tout un apprentissage.

Les résultats m'ont jetée par terre.










Les gars ont vraiment bien travaillé pour ce projet. En général, ils avaient aussi des souliers au design plus élaboré, alors que les filles s'ennuyaient un peu à dessiner leurs petites ballerines noires...